NWT Arts

J’ai choisi mon premier instrument, une basse, à l’âge de 12 ans. Mon père m’a dit : « On va essayer la guitare vu que le sport ça n’est pas ton truc ». Je m’y suis tenu et je joue depuis ce temps-là. J’ai ensuite découvert le théâtre à l’école secondaire; c’était une autre façon de m’exprimer, sur scène cette fois. Avant la 12e année, j’avais gagné le surnom de « roi de l’impro ».

Quand j’ai découvert le punk, ça a été le coup de foudre. J’ai commencé à composer les chansons que je voulais écouter, des chansons qui me faisaient du bien et qui sont, je l’espère, un plaisir pour d’autres. Quand on est étiqueté « punk », il y a beaucoup d’animosité et de critiques, en particulier quand on est musicien; mais pour moi, ce sont juste des clichés insignifiants de l’école secondaire. Si la musique est bonne et accompagne bien les paroles, je garde la chanson; je n’ai pas besoin de l’approbation d’élitistes qui regardent le punk de haut.

L’art est pour moi une expression de la vie et une vitrine des différents points de vue. Quand j’écris une chanson, je préfère transmettre des messages positifs et dénoncer les injustices de notre monde. Je tire mon inspiration de mes expériences, que ce soit un ami qui fait fausse route ou la société qui glorifie un mode de vie superficiel. Je ne veux pas chanter des paroles génériques, je veux inspirer les gens.